Intensité car cette décision a été très brusque et nous a plongés dans une activité presque frénétique. Le plus difficile à gérer était ce saut vers l’inconnu. Nouvelles directives, nouveaux outils, nouvelle situation, tout était à inventer.
Adaptation car nous avons dû prendre en mains les outils du distanciel proposés par l’université de Poitiers. Nous avons tous, collectivement, beaucoup appris dans cette période et les formations mises en place nous ont facilité les choses, ainsi que l’entraide entre collègues. Mais garder le contact avec les étudiants a été compliqué, nous avons dû exploiter tous les canaux à notre disposition et utiliser les numéros de portable, seul moyen vraiment efficace de les toucher quand ils s’éloignaient.
En effet le dernier élément, et certainement le plus important, a été le manque. Les étudiants et les contacts avec les collègues nous ont terriblement manqués. Cette période a aussi été l’occasion d’un bilan pour certains et nous avons reçu quelques témoignages très touchants de la part d’étudiants de promotions précédentes ou actuelles qui nous ont redonné de l’énergie dans les moments de doute. Et ceux-ci ont été nombreux lorsque nous constations la hausse du nombre d’étudiants qui avaient « décroché » pendant cette période. Enfin, ne pas pouvoir dire au revoir en personne à la promotion qui validera son DUT en juin est un vrai crève-cœur…
Nous avons appris à être proches dans l’éloignement physique, à mettre un écran entre nous et avons tous essayé de faire en sorte que cette période ne soit pas stérile mais différente, l’exploration de nouvelles possibilités tout en prenant conscience de leurs limites… Nous sommes impatients de retrouver nos salles de cours et tous les acteurs de la vie de TC et l’IUT.